Le profit à celui qui produit

 

Comment peut-on encore à notre époque parler de lutte contre la crise alors que la grande majorité de nos élus continue de s'enrichir sur notre dos (salaires beaucoup trop élevés, indemnités diverses, cumul de salaires ou d'avantages dus à une charge ou un titre).

Il existe trop de lois qui permettent à une minorité d'encaisser la plus grande majorité des profits.

Actuellement, outre nos politiciens cités ci-dessus, d'autres catégories récoltent également, sans se fatiguer outre mesure, les fruits de ceux qui travaillent réellement. On peut citer facilement :
- Les actionnaires
- Les investisseurs (producteurs de cinéma, des spectacles en général, etc…).

On peut comprendre que quelqu'un qui investit récupère un certain bénéfice mais il est totalement aberrant qu'il en tire tous les profits. Ainsi les actionnaires devraient effectivement récupérer un profit sur les bénéfices d'une société mais ces bénéfices doivent d'abord être partagés avec ceux qui ont permis ces gains.

Dans n'importe quelle société, le plus petit salarié devrait avoir une part des bénéfices en fonction de sa contribution au sein de l'entreprise. Il suffirait de mettre encore une fois un barème en place :
Exemple 100% de bénéfice implique une répartition de 95% pour tous les employés y compris l'employeur – 5% pour les actionnaires. Regardez les intérêts que nous proposent les banquiers : ils tournent plus aux alentours de 1 à 5% plutôt que 50% et bien plus.
On peut appliquer le même principe pour les artistes ou les sportifs. Aujourd'hui la grande majorité des bénéfices revient aux producteurs des spectacles ou actionnaires qui fournissent les fonds. Enfin les stars sont payées une fortune tandis que le reste da la troupe ramasse les miettes. Il suffit, pour chaque billet vendu de répartir les bénéfices en appliquant une grille pour chaque personne ayant œuvrée au bon fonctionnement sans oublier les employés au bas de l'échelle. Ainsi, avec ce système, encore une fois, personne ne serait lésé et le ou les artistes seraient payés au maximum 10 fois plus que l'employé touchant le plus petit salaire (voir l'article précédent "Une meilleure répartition des salaires").

Autre problème : les sociétés qui délocalisent pour récupérer une main d'œuvre moins chère et donc des bénéfices multipliés à l'infini…

Les produits fabriqués dans un autre pays doivent avoir un prix imposé en France :
- Soit un prix bas évitant des bénéfices aux dirigeants de l'entreprise.
- Soit un prix taxé impliquant un prix équivalent au même produit fabriqué en France.

Enfin, il est important que les politiques de profit changent : une société ne peut pas être soumise à un bénéfice toujours plus grand. L'important est qu'elle maintienne un niveau permettant à tous de vivre décemment sans chercher toujours à gagner plus. Il vaut mieux, dans tous les cas, privilégier le qualitatif au quantitatif. Il faut également privilégier le préventif au curatif. Beaucoup d'entreprises ont compressé le personnel pour gagner sur les salaires, mettant de côté ce qui ne rapportait pas immédiatement. Ainsi les ouvriers qui inspectaient les matériaux ou les installations pour vérifier les usures possibles ont t'ils été remplacés par ceux qui réparaient lorsque il y avait casse réelle. Ce qui a été un gain, dans un premier temps, a couté énormément plus cher par la suite en matériel et, parfois en humain (rappelez-vous de certaines catastrophes ferroviaires…).

Pour terminer, la bourse doit être mieux contrôlée. En aucun cas il ne doit être possible de "jouer" avec les entreprises pour permettre à certains de s'enrichir encore une fois sur le dos de ceux qui produisent. Les bénéfices doivent être partagés avec tous les acteurs de l'entreprise et non uniquement avec les actionnaires et les boursicoteurs.

Ma solution :

Le profit à celui qui produit. Le salaire à celui qui travaille et non à celui qui possède un titre quel qu'il soit.

La majorité des bénéfices à celui qui produit un travail, que celui-ci soit manuel ou intellectuel.

Les bénéfices sont la propriété de ceux qui produisent et doivent donc être partagés en priorité pour ceux-ci.

Ne pas permettre aux entreprises de licencier lorsqu'elles dégagent des bénéfices.

Limiter les transactions boursières et interdire celles qui sont un risque pour les sociétés.

 

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