De vrais dirigeants - Permettre une vraie démocratie

 

 

La démocratie devrait imposer des représentants élus par tous avec des devoirs envers les électeurs – des comptes à rendre et des résultats à honorer. Un ouvrier qui ne fait pas ce qu'on attend de lui peut se retrouver licencié à un moment ou un autre de sa vie. Il n'y a aucune raison pour qu'un élu ne subisse pas les mêmes règles et contraintes.

On parle du cumul des mandats qui est un vrai problème aux dires de certains.

En fait il ne s'agit pas de cumul d'emplois mais de cumuls de privilèges. Là encore une solution est envisageable :
Oui au cumul des mandats MAIS une seule rémunération au prorata du travail effectué. Un ouvrier "multi tâches" ne touche pas un salaire pour chaque métier qu'il exerce ; ainsi même s'il est maçon, électricien, plombier, etc.. il ne touche pas une paye pour chaque métier. Dans la même idée, un maire, parlementaire, etc… ne doit toucher qu'une seule paye au prorata du temps qu'il a exercé en tant que maire, puis parlementaire, et ainsi de suite.

Seul le travail mérite salaire. La fonction, si elle n'est pas couplée à un travail réel, ne doit en aucun cas donner lieu à rémunération.

Et dans tous les cas ils doivent, comme tout travailleur, rendre des comptes.

On a besoin de dirigeants pour encadrer notre civilisation.

Mais quelle que soit la société où nous vivons, elle ne doit être dirigée que par ceux que nous avons élus pour qu'ils dirigent comme le peuple le désire et non uniquement pour qu'ils se fassent plaisir.

Un vrai chef partage. L'autre garde tout pour lui et ses acolytes.

D'autre part, comme je l'ai dit dans le chapitre "Le profit à celui qui produit", il y a beaucoup trop de personnes pour nous gouverner et ceux qui sont en place sont bien trop rémunérés.

Il est donc impératif de limiter nos représentants et pour ceux qui restent de leur appliquer, comme pour tous les autres salariés, la règle d'une grille de 1 à 10.

L'important est qu'il ne reste que ceux qui veulent vraiment représenter et défendre le peuple avant de défendre leurs propres intérêts.

Enfin, tout le monde doit être reconnu dans une élection : les non-votants et les votes blancs doivent être pris en compte. Ces deux catégories expriment une opinion : ou ils ne sont pas intéressés ou ils ne veulent pas des candidats qui se présentent. S'ils sont une majorité à ne pas voter, les élections doivent être annulées et les candidats doivent être remplacés puisqu'ils ne conviennent pas à la majorité.

 

 

Ma solution :

Comme dit précédemment, il faut limiter le nombre de parlementaires et d'élus en général.

Chaque représentant du peuple, élu ou non par ce dernier, ainsi que chaque représentant des institutions doit respecter les devoirs liés à sa charge avec nonneteté et droiture. Ceux qui ne suivent pas ce principe doivent être remplacés.

Un représentant du peuple doit, comme tout travailleur, avoir des droits et respecter les devoirs qui lui sont proposés.

Il doit rendre des comptes, ne doit en aucun cas profiter de son statut et devra, dans tous les cas, être remplacé s'il n'a pas réussi ses devoirs en tant qu'élu.

Comme pour tous les autres travailleurs, il faut appliquer le principe d'une grille de salaire (voir le chapitre "une meilleure répartition des salaires").

Un seul salaire en fonction du travail ou de la charge au prorata des heures réellement effectuées.

Aucune rémunération pour un titre ou une fonction si ceux-ci ne sont pas accompagnés d'un réel travail.

Intégrer les votes blancs et tenir compte de ceux-ci ainsi que de l'abstention lors de toute élection.

 

 

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